Comment Flint : Treasure of Oblivion s’inspire des bandes dessinées pour une narration unique

RPG tactique situé dans le monde des pirates du XVIIIe siècle, Flint : Treasure of Oblivion se distingue entre autres par une histoire racontée grâce aux codes de la bande dessinée. On vous explique pourquoi et comment le studio Savage Level a adopté cette narration originale dans ce nouvel article.

Une dimension narrative inspirée des bandes dessinées

Dans Flint : Treasure of Oblivion, les joueurs vont explorer et combattre au tour par tour au sein d’environnements immersifs réalisés sous Unreal Engine 5. Le twist, c’est que le récit sera raconté quant à lui comme une bande dessinée ! Lors d’une discussion par exemple, une première case apparaîtra avec notre héros et sa bulle de dialogue, puis une seconde avec son interlocuteur… Ainsi, peu à peu, une véritable planche de bande dessinée va se construire sur notre écran.

En dehors des conversations, les codes de la bande dessinée seront utilisés dans Flint : Treasure of Oblivion pour mettre l’accent sur des actions ou des émotions. Lors d’un orage par exemple, nous aurons l’occasion d’admirer une belle illustration d’un éclair avec l’onomatopée « Kraakk ! ». Nous pourrons également voir le dessin d’un visage surpris lorsque notre équipage attaquera un adversaire. Enfin, des bulles de bande dessinée seront intégrées au-dessus des personnages dans les décors, de façon à partager leurs discussions quotidiennes.

Aurélien Josse, Chief Creative Officer chez Savage Level, nous explique les raisons de ce choix : « Tout part du constat que dans de nombreux jeux narratifs, l’histoire et les dialogues sont transmis par d’importants blocs de texte, qui peuvent créer une lassitude et faire décrocher le joueur. En cherchant une solution, j’ai fait le lien avec la bande dessinée, qui me passionne depuis mon enfance. Avec ses images, son rythme, c’est une alternative beaucoup plus engageante. Grâce à elle, il est aussi possible de montrer une variété d’émotions, que les personnages en 3D peuvent difficilement atteindre sans bénéficier d’un budget AAA. »

Une équipe de choc et un processus de création complexe

Pour Aurélien, cette démarche est aussi un moyen de rendre hommage à la bande dessinée franco-belge, dont l’expérience de lecture est « déjà un plaisir en soi ». Le studio Savage Level a d’ailleurs fait appel à des ténors pour produire les illustrations de Flint : Treasure of Oblivion ! On trouve aux dessins Fabrice Druet, à qui l’on doit notamment Methraton, le spin-off des Chroniques de la Lune Noire. Mais aussi Bruno Tatti, coloriste de talent qui a travaillé sur XIII ou encore Blake et Mortimer…

L’équipe se compose également d’une storyboardeuse, et de plusieurs personnes à l’écriture. Sans oublier les game designers, qui ont créé à partir de zéro le système de bande dessinée sous Unreal Engine 5. « Il a fallu développer des bulles de dialogue qui s’adaptent à l’espace que prend chaque langue, tout en respectant la composition des cases », nous indique Aurélien. « Autre challenge : avoir un équilibre entre ce que l’on montre en bande dessinée, en trois dimensions, et par de simples bulles de dialogue. Il doit être parfait, sans quoi le rythme de narration n’est pas bon ».

Un dernier défi est de s’assurer de la cohérence visuelle entre un personnage en 3D et son alter ego en bande dessinée. Pour cela, Savage Level a un processus assez unique dans l’industrie du jeu vidéo : créer d’abord un concept art, puis une version bande dessinée, et enfin un modèle en trois dimensions. Grâce à tout ce travail, le studio est certain de proposer cette fin d’année une formule réellement originale. « Notre narration inspirée des bandes dessinées est la vraie innovation du jeu », commente Aurélien, « et nous espérons qu’elle marquera les esprits – mais nous en sommes déjà convaincus avec les retours que nous recevons des joueurs ».

N’hésitez pas à ajouter Flint : Treasure of Oblivion à votre liste de souhaits sur Steam, Epic Games Store, GOG et PlayStation Store, afin de découvrir cette narration unique dès sa parution plus tard cette année !

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