14 Nov Jusqu’à 20 000 agents par partie : l’intelligence artificielle ambitieuse des Fourmis
Disponible maintenant sur PC et consoles, Les Fourmis vous plonge dans d’immenses affrontements entre insectes. Avec cet article, apprenez-en plus sur les très nombreux agents peuplant le jeu, et sur l’intelligence artificielle qui leur donne vie.
Une quantité impressionnante de protagonistes à l’écran
En développant votre armée dans Les Fourmis, vous pouvez accumuler pas moins de 4 200 agents sous vos ordres. En ajoutant à cela vos différents adversaires, mais aussi les insectes neutres qui peuplent le monde, le jeu de stratégie est conçu pour pouvoir recevoir jusqu’à 20 000 intervenants dans une même partie !
« C’était important d’avoir une grande quantité de personnages », déclare Quentin Daveau, Game Engineer chez Tower Five. « D’abord par souci d’authenticité, car les insectes sont extrêmement nombreux dans la vie réelle. Mais aussi pour offrir aux joueurs un aspect impressionnant, avec des masses grouillantes qui se chargent dessus. Quand une légion d’artilleurs se place sur une montagne et que celle-ci devient entièrement verte, c’est vraiment quelque chose. »
L’enjeu de limiter l’impact des agents sur les performances
Un défi majeur pour le studio Tower Five a été de parvenir à afficher ces milliers d’insectes sans compromettre les performances. Les développeurs ont trouvé plusieurs astuces afin d’atteindre un résultat à la fois spectaculaire et fluide.
« Nous avons décidé de ne pas employer la méthode habituelle de l’animation squelettique, qui consiste à créer un squelette faisant bouger la surface autour de façon dynamique », explique Quentin. « Nous avons opté pour le procédé plus ancien de l’animation de vertex, qui s’apparente à de l’animation image par image. C’était davantage de travail, mais le résultat est moins coûteux pour la machine. »
L’équipe a également recouru à d’autres techniques pour optimiser les performances des Fourmis, comme de limiter le nombre de calculs des agents. Par exemple, un insecte à qui l’on a demandé de produire une ressource ne réfléchira pas à nouveau avant d’avoir terminé sa tâche. Éviter à l’intelligence artificielle de se mettre à jour continuellement permet de réduire encore la charge sur le processeur.
Dure mais juste : le comportement de l’intelligence artificielle
Second challenge pour les concepteurs des Fourmis, rendre l’intelligence artificielle crédible, notamment dans ses mouvements. « Ce qui est particulier dans notre jeu, c’est que l’on peut marcher à la verticale ou la tête en bas », rappelle Quentin. « La méthode classique du mesh de navigation n’était pas très adaptée à cela, et nous avons encore dû innover. Rien n’est calculé à l’avance : les agents testent le terrain autour d’eux à la volée, un peu comme s’ils se déplaçaient à l’aveugle. »
Et bien entendu, c’est aussi au niveau des décisions de l’intelligence artificielle que Tower Five a beaucoup travaillé afin d’atteindre un résultat satisfaisant. « C’était un équilibre assez difficile à trouver ; l’IA doit être convaincante et offrir une résistance, sans pour autant nous écraser », indique Quentin. Pour arriver à ce résultat, le studio a donné les mêmes outils au joueur qu’à l’ordinateur : celui-ci n’a pas davantage de ressources, ou des agents plus forts. Il ne voit pas toute la carte mais simplement autour de lui, et a un temps de réaction assez proche de l’homme.
De quoi proposer des parties juste assez complexes, sans avoir le sentiment d’être arbitrairement dépassé par la machine. Mais que les amateurs de situations corsées se rassurent – comme nous le dit Quentin, « on peut régler l’IA dans son plus haut niveau de difficulté en mode partie privée, et trouver dans la campagne certaines missions optionnelles qui vont mettre les joueurs à l’épreuve ».
Prêts à relever le défi ?
Les Fourmis est d’ores et déjà disponible sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series. Achetez-le dès à présent et décrochez votre première victoire !