Ceci étant posé, quels éléments de gameplay se transforment alors dans ce remake ? « Il y a d’abord les énigmes, et la façon dont on interagit avec les objets », nous informe Amanda Goengrich en tant que Concept Artist. « Dans le jeu d’origine, tout était très statique. Désormais, comme dans Syberia : The World Before, on peut prendre plaisir à tourner les objets dans nos mains, les observer, trouver comment ils se déclenchent. Comme le disait souvent Benoît Sokal, en référence au Petit Chaperon Rouge, “tire la chevillette et la bobinette cherra” ». En plus de tous les puzzles de l’époque, rendus ainsi plus dynamiques et organiques, on trouve également des challenges inédits qui apportent de la surprise et renforcent encore la durée du jeu.

Autre nouveauté de gameplay que nous réserve L’Amerzone : l’apparition d’un journal, riche en fonctionnalités et en éléments narratifs. On y retrouve nos objectifs, et la possibilité d’obtenir des indices si on le souhaite. Mais aussi des notes de notre héros au sujet de son aventure, l’inventaire et les documents, et enfin un onglet enquêtes. « Le système d’enquêtes est également une innovation de ce remake », commente Amanda. « En tant que journaliste, notre personnage peut essayer d’en savoir plus à propos de quelque chose qui l’a interpellé, en vue d’en faire un article. Ces enquêtes sont, d’une certaine manière, des objectifs secondaires. »

Et puis, il y a dans ce remake de L’Amerzone toute une diversité d’ajustements qui permettent d’améliorer et moderniser l’expérience de jeu. Notamment un important travail sur les transitions entre chaque tableau : instantanées à l’époque, il s’agit maintenant de vrais mouvements en immersion totale dans le personnage. On trouve aussi une fonction de déplacement rapide pour revenir facilement sur ses pas, et une sauvegarde qui est désormais automatique avec de nombreux checkpoints. « Nous proposons également deux modes de difficulté à présent, Voyage et Aventure, afin d’être un peu plus guidé ou totalement indépendant », partage Romain. « Et nous avons beaucoup travaillé à ce que L’Amerzone soit parfaitement jouable aussi bien au clavier-souris qu’avec une manette PlayStation ou Xbox ».